Suite à une consultation médicale, une femme âgée de 94 ans doit passer une radio en urgence sur une douleur de prothèse de hanche. Premier écueil : trouver une ambulance.
Après plusieurs appels et réponses négatives, nous décidons de nous véhiculer nous même et cela avec beaucoup de difficultés et d’appréhension.

Comment une personne isolée peut-elle faire face à cette situation ?

Arrivée aux urgences à 17h, elle en ressortira à 5h du matin, tantôt allongée sur un brancard dans un couloir, tantôt assise dans un fauteuil.

Le personnel très dévoué nous dit qu’il est débordé : manque de médecins, manque de personnels : il n’y a plus qu’un lit de disponible dans tout l’hôpital !

L’hôpital et les services publics vont mal. Confrontés à cette réalité, nous devons prendre conscience qu’il faut nous battre et lutter contre cette dégradation, cet effondrement programmé par le gouvernement et sa doctrine de droite pour justifier la privatisation et la financiarisation.◊

Annie Dupuis