La SNCF était une belle entreprise. Le personnel est fier de défendre un service public mis à mal depuis plusieurs années.
En effet on assiste petit à petit au démantèlement, à l'affaiblissement de l'entreprise. La SNCF est énormément endettée par les demandes de l'État pour développer les lignes à grande vitesse. Puis l'État a organisé la division entre les différents services d exploitation.
L'Europe enfin a exigé, avec l'accord bienveillant de la France, la fin du monopole et de l'entrée d'entreprises privées sur le réseau ferré. On appelle ça « ouverture à la concurrence ». Ne parlons même pas de la filière frêt qui est en grand péril. Le risque est de voir augmenter le nombre de méga-camions sur nos routes et sur la pénétrante de notre agglomération.
À l'heure du dérèglement climatique, nos dirigeants au niveau de l'État ou des régions, font tout pour décourager les gens à prendre le train (multiplication incompréhensible des tarifs, abandon des guichets, dématérialisation des tickets obligation de réservation sur certains TER). Nous pleurons les victimes des cyclones, incendies et inondations. OR TOUT EST LIÉ. Nos rejets de CO2 conduisent à de plus grandes catastrophes climatiques.
Le Parti communiste propose le développement des transports en commun dans les villes, les campagnes, un réseau national cohérent, simple et accessible financièrement. Il y a des solutions durables, n'attendons plus pour les mettre en place.
Réservation imposée
Les régions Grand Est et Normandie ont rendu la réservation obligatoire sur certains TER. Cette obligation est loin d'être du goût des usagers. On ne peut pas toujours prévoir ses déplacements à l'avance. On supprime la souplesse d'accès, un des atouts du train surtout face à son principal concurrent qui est la voiture. Le principal objectif est de réduire le trafic ferroviaire. Une contre-production pour la promotion du train et la sauvegarde de l’environnement.