La libéralisation du fret ferroviaire engagée au début des années 2000 et le démantèlement choisi
par la France de son opérateur historique sous prétexte de l’application du droit européen, ont accéléré son déclin.
Ainsi, alors que le rail transportait 74 milliards de tonnes/kilomètres en 1974, à la fin des années 2000,
il n’en acheminait plus que 55 milliards, 30 milliards aujourd’hui à rebours complets des objectifs écologiques européens et nationaux.
La concurrence déloyale opérée par le transport routier depuis sa libéralisation est en grande partie responsable du déclin du fret ferroviaire, victime par ailleurs d’un sous-investissement chronique de
la part de la SNCF.
Cette situation appelle à ce que le pouvoir politique et citoyen reprenne la main, en tournant le dos aux
préconisations et sanctions de la commission européenne. Celle-ci durant les crises de 2008 et 2020 a su tourner le dos à ses propres règles, les enjeux climatiques et sociaux appellent à en faire de même.
Nos propositions
- L’abandon de la discontinuité (fin) de Fret SNCF.
- 10 milliards par an pendant 15 ans sur l’infrastructure ferroviaire.
- Mettre fin à l’application des paquets ferroviaires.
- Reconstruire l’unité de la SNCF dans une logique de service public