Contrairement au mensonge d’Etat il n’y a pas qu’une seule réforme des retraites possible en France. Nous proposons nous, communistes, de bénéficier de notre retraite dès 60 ans, après 37,5 annuités, afin de profiter de la vie. Bien sûr nous expliquons comment nous finançons sur la durée cette réforme positive, cette réforme des jours heureux. C’est assez simple : en plus des financements actuels nous prévoyons la participation du capital aux cotisations sociales, égalité salariale homme-femme, la remise en cause des multiples exonérations de cotisations offertes sans contrepartie aux entreprises pour ne donner que quelques exemples.
Du côté du patronat et de l’équipe Macron, leur projet de vie pour nous, c’est d’attendre, après 43 annuités de boulot ou de chômage, l’âge de 64 ans ou plus sûrement 67 ans afin de pouvoir commencer sa retraite. C’est l’âge où statistiquement certains (ceux au travail le plus dur) ont de grandes malchances de commencer à être fort malade.
Vous reconnaîtrez que ces deux propositions n’ont pas le même objectif. Ils ne cherchent pas à atteindre le même projet de société, de vie. Ce choix nous semble suffisamment important pour que l’avis des françaises et des français soit demandé. L’importance de cette question des retraites justifie largement un référendum. Ce serait autre chose qu’un rectificatif du budget de la sécurité sociale de 2023 que prévoyait la première ministre, autre chose qu’un arrangement entre coquins macronistes et LR se rabibochant à l’assemblée nationale sur le dos de la population. Le PCF a lancé une petition nationale pour qu’après un vrai débat dans le pays, ce soit la population qui en décide.
Dominique Vatel