Le train est un des atouts majeurs pour faire face au défi climatique et permettre à chacun de pouvoir se déplacer sur l’ensemble du territoire. Depuis 2013 et le 4ème paquet ferroviaire, l’Union Européenne
oblige l’ensemble des pays à ouvrir à la concurrence leur service ferroviaire.
Tous les pays qui l’ont mis en œuvre, que ce soit l’Angleterre, l’Allemagne ou l’Italie, ont fait face à de grandes difficultés. Si en France nos TER ont des difficultés et des retards qui s’accumulent, c’est d’abord par manque d’investissement dans les infrastructures : rails, caténaires, signalisations…
LE RAIL DANS SA GLOBALITÉ A ÉTÉ LAISSÉ À L’ABANDON.
L’ouverture à la concurrence va accentuer les difficultés déjà existantes. Nous refusons que les logiques de concurrence, de rentabilité, prennent en otage les usager·ères et les cheminot·es. Il y urgence à revenir à des logiques de services public, qui ont fait de la SNCF un exemple à suivre partout dans le monde. Des investissements massifs sont nécessaires pour rendre les lignes performantes ou en créer de nouvelles.
Nos propositions
- Sortir des paquets ferroviaires, en faisant du rail un « service essentiel », afin de reprendre la main sur nos
trains. - Cessez-le-feu dans la guerre économique entre les grands opérateurs historiques (Deutsche Bahn, Renfe,
Trenitalia, SNCF…). - Gratuité des TER et des transports urbains.
- Garantir un statut public de haut niveau aux nouveaux embauchés du rail afin de garantir la sécurité des
circulations ferroviaires.