
Discours sur l’état de l’Union 2025 : une Europe toujours plus soumise aux logiques du capital, de la guerre et de l’austérité.
Aujourd’hui, Ursula von der Leyen a confirmé ce que nous dénonçons depuis des années : l’Union européenne s’enfonce dans une fuite en avant militariste, néolibérale et autoritaire.
800 milliards pour l’armement, pendant que les services publics sont étranglés.
Des milliards pour les drones, mais des miettes pour le logement, l’éducation ou la santé.
Une politique étrangère alignée sur l’OTAN, qui attise les tensions au lieu de construire la paix.
Une austérité déguisée en « compétitivité », qui fait payer aux travailleuses et aux travailleurs les crises du capitalisme.
Sur Gaza, la présidente de la Commission a enfin reconnu que « la famine causée par l’homme ne peut jamais servir d’arme de guerre » et annoncé la suspension partielle de l’accord d’association avec Israël, ainsi que des sanctions contre des ministres extrémistes.
Mais soyons clairs : ces annonces arrivent tard, restent timides, et ne s’attaquent pas aux causes profondes du drame. L’Europe continue de ménager un gouvernement israélien qui bombarde, affame et colonise.
Et sur l’Ukraine, l’escalade militaire se poursuit, avec toujours plus de financements pour la guerre, mais aucune initiative diplomatique sérieuse pour la paix.
Le PCF appelle à une autre Europe : celle des peuples, de la paix et de la solidarité.
Contre l’Europe du capital, de la guerre et de l’austérité, construisons l’alternative !