La baisse du pouvoir d’achat n’est pas une fatalité

Le pouvoir d’achat correspond à la quantité de biens et de services qu’un revenu permet d’acheter. Il dépend donc du niveau de revenu et du niveau des prix. Son évolution correspond à la différence entre l’évolution du revenu des ménages et de l’évolution des prix : si la hausse des prix est supérieure à celle des revenus le pouvoir d’achat diminue. Dans le cas contraire il augmente.

La baisse du pouvoir d’achat de ces dernières années n’a rien d’anecdotique. Il s’agit de la chute la plus forte jamais enregistrée depuis plus de quarante ans, en excluant la période du premier confinement. Une étude du cabinet Deloitte estime que la hausse médiane des salaires en 2022 atteindrait péniblement 2,5% alors que l’inflation flirterait avec les 6%. La part des salaires en 2023 ne pèserait plus dans le PIB (produit intérieur brut) que 56,6% contre 66% en 1981.

Depuis 4 ans, les revenus du travail n’ont pas contribué à l’amélioration du niveau de vie, à la différence des revenus du patrimoine*. Selon le Premier ministre le travail est un « devoir », mais il ne paie plus guère. Ces dernières années pour voir son niveau de vie augmenter il faut mieux être rentier et fortuné que salarié.

Pour le Parti communiste il est urgent de prendre des décisions autrement plus ambitieuses que la distribution de chèques ou de primes. Malheureusement ces mesures ne sont pas pérennes et disparaissent avec le temps tandis que les prix ne baissent pas. Le PCF propose par exemple de réindexer les salaires sur les prix, mesure supprimée en France en 1983. Ce système existe toujours chez nos voisins belges qui aujourd’hui semblent subir une inflation plus faible qu’en France.

En votant PCF une autre société est possible, plus juste et plus humaine.

*source : OFCE