Nous communistes dénonçons fermement la suppression du pass Sport pour les enfants de 6 à 13 ans.
Cette décision du gouvernement Macron et de son aile droite va frapper les familles les plus modestes. C’est en effet les foyers bénéficiant de l’ARS (allocation de rentrée scolaire) qui devront payer les 50€ financés par l’ancien dispositif et cela pour chaque licence de leur jeune enfant. Les économies recherchées par le Gouvernement ne doivent pas peser sur la jeunesse. Les conséquences seront concrètes : le coût supplémentaire difficilement supportable pour les familles entrainera une diminution du nombre de licences qui va mettre en difficulté de nombreux clubs sportifs. Alors même que le sport en club est un moyen efficace et reconnu pour lutter contre la délinquance et toutes ces dérives.
Pour le Parti communiste la décision de rendre inaccessible la pratique sportive pour une partie de la population est une aberration dans une société moderne. Les activités sportives en club ne sont pas une option pour nos enfants. Elles font partie de leur épanouissement et de leur construction en tant qu’être humain. C’est pourquoi nous défendons l’idée que les licences sportives doit être intégralement gratuites pour nos enfants.
Dans un pays qui a su trouver les ressources pour porter haut et fort les couleurs de l’olympisme, il ne doit pas aujourd’hui en faire payer le coût aux plus modestes. Le sport en club est un investissement pour le pays. 1 € dépensé pour le sport c’est 13 € économisés pour la santé, la réussite scolaire et professionnelle, la cohésion sociale et la croissance économique*.
Aussi le Parti communiste châlonnais portera au prochain conseil municipal la proposition de compenser la suppression de l’aide allouée l’année dernière à toutes les familles bénéficiant de l’ARS. Une compensation à hauteur de 70 € pour chaque enfant de 6 à 13 ans licencié dans un club sportif comparable à la tranche d’age 14/17 ans du nouveau dispositif.
Châlons doit préserver son statut de ville sportive en soutenant son tissu associatif et sa jeunesse. Vive Châlons, vive le sport !
Gérard Laurent
*Source : cabinet Pluricité et CDES (Centre de Droit et d’Economie du Sport)
