Des millions de personnes dans les rues de la France entière à l’appel des syndicats, un Parlement qui refuse une loi, un 49.3 plus tard et un avis du Conseil constitutionnel favorable pour promulguer une loi à 3 heures du matin le samedi 15 avril dernier …
Ce court résumé pourrait paraître ubuesque. Comment dans une république démocratique un Président contre l’avis de 90% des actifs et du parlement promulguerait une réforme qui revient sur l’ensemble des conquis sociaux ? Rappelons au passage que ces conquis sociaux sont l’héritage du Conseil national de la Résistance et que ce même Président ose reprendre l’acronyme de ce qu’il détruit (Conseil National de la Refondation).
Ambroise Croizat souhaitait que la retraite ne soit plus l’antichambre de la mort mais devienne une nouvelle étape de la vie. Il semblerait donc utile que notre Méprisant de la République révise ses cours d’histoire avant de voler les 2 meilleures années de retraite aux Français.
Malgré la volonté de cet ancien banquier, les Français ont encore exprimé le 1er mai dernier qu’ils ne lâcheraient rien jusqu’au retrait et c’est un 1er mai historique, qui n’avait jamais rassemblé autant de monde depuis l’après-guerre.
Une intersyndicale unie, des parlementaires de gauche qui ne se résignent pas que ce soit à l’Assemblée ou au Sénat et des militants communistes qui restent mobilisés : vous pouvez compter sur nous pour nous battre jusqu’au retrait de la réforme avec vous ! ◊
Servane Francart
Secrétaire de la section de Châlons-en-Ch.