Bien vieillir

On est pas égaux mais on a le choix

Sauf accident, tout le monde vieilli. Mais comment veut-on vieillir ? Maltraité dans un EPHAD qui va nous pomper notre maigre pension, après une vie passée dans un boulot souvent déshonorant, mal payé et usant ?

Le bas niveau des pensions, particulièrement chez les femmes ne permet pas de profiter d’une vieillesse heureuse. L’isolement, le manque de contact humain, la privation de liens sociaux aggravée par la disparition des petits commerces, la raréfaction des services médicaux et l’informatisation des services publics, sont de véritable menace pour nos seniors les plus modestes.

L’espérance de vie en bonne santé en France est en moyenne de 64,4 ans pour les femmes et de 62,4 ans pour les hommes.

Au-delà de ces âges, les problèmes de santé apparaissent. Pour vieillir en bonne forme, il vaut mieux avoir été cadre, ne pas avoir travaillé dans un emploi pénible ou polluant et être pensionné d’une retraite confortable.

Plus on nous recule l’âge de la retraite, plus on réduit le montant de nos pensions et plus on nous supprime des belles années de notre vie.

Pourtant c’est possible autrement

On veut avoir un travail valorisant et sain, accompagné de formations tout le long d’une carrière.

On veut avoir une retraite à 60 ans, en bonne santé et d’un bon niveau de pension. On veut la fin des déserts médicaux, le retour des services publics indispensables comme la Poste, la SNCF, l’EDF et aussi « ré humaniser » les démarches administratives. On veut pouvoir finir nos jours chez nous, tant que possible, entouré de personnel aidant formé et bien rémunéré. On veut des maisons de retraite qui ne soient pas des mouroirs ou disparaissent toutes nos pensions.

Une vieillesse heureuse est possible

C’est juste une histoire de volonté et de financement ! La volonté, nous communistes, nous l’avons. Le financement est réaliste. C’est juste le choix avec politique d’une meilleure répartition de la richesse. ◊

Jean-Pierre Dupuis