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Services publics

À Reims, ça casse et ça creuse partout

Après avoir encensé avec Mme Vautrin le projet du nouvel hôpital, « Hôpital du XXIème siècle ! », pas moins, il découvre en 2021 que celui­-ci aura 400 lits de moins que l'ancien et s'en indigne.

M. Robinet, président de la fédération hospitalière de France proteste et s'indigne de l'état des hôpitaux et ignore que M. Robinet, député puis maire a soutenu et soutient la politique qui a conduit à cette situation. Nous nous interrogeons…

Pour les transports urbains on a la même efficacité : avec le nouveau contrat, qui n'est toujours pas une Régie Publique, les services aux usagers vont diminuer de 30% mais rester aussi chers.

Pourquoi ?

Malgré l'extension à des communes périphériques de l'offre de transport, qui pour certaines concurrencent un service public : la SNCF, (une aberration !), la totalité du réseau bus­tram du Grand Reims fonctionne avec la même somme forfaitaire que celle allouée précédemment à Reims métropole. Ainsi on déshabille Pierre pour habiller Paul.

Donc offre de transport dégradé pour les rémois et les communes attenantes, suppression d'emplois, sous­traitance, smicardisation des conducteurs, souffrance au travail, tensions…

Désert industriel, services publics exsangues, baisse de l'offre HLM, transport public local dégradé, la politique macroniste que soutient M. Robinet, il est temps de la rejeter.

Patrick P.

Secteur
Reims
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