Les jeunes dans la galère, les vieux dans la misère… Au PCF, on ne veut pas de cette société-là. Pourtant, le Capital est à l’œuvre et cette réalité nous la vivons déjà chaque jour, mais nous ne nous résignons pas et portons la volonté de réformes positives, heureuses pour permettre à toutes et tous de s’épanouir, des plus au moins jeunes !
Il y a près d’un mois, une proposition de loi qui aurait permis à tous les étudiants de profiter d’un repas à 1€ a été écartée à 1 voix près. Les files d’attente lors des distributions alimentaires durant la crise sanitaire n’ont apparemment pas été un électrochoc pour tout le monde.
C’est donc dans une précarité toujours plus criante, avec un avenir toujours plus incertain que les jeunes évoluent aujourd’hui. Mais un Etat qui abandonne sa jeunesse, qui ne met pas tous les moyens nécessaires pour qu’elle se forme, qu’elle s’épanouisse, décide consciemment de faire une croix sur son avenir.
Il faut que jeunesse se fasse… Mais comment ? Avec un accès à la culture, aux études, à la santé, au travail, à l’alimentation toujours plus restreint ?
Alors, au PCF nous proposons un enseignement supérieur public digne de ce nom, une rémunération minimum au SMIC garantie aux alternants et un revenu pour tous les étudiants de 850€ par mois. Et parce qu’il faut aussi que la jeunesse puisse s’épanouir, nous proposons également d’augmenter l’accès aux pratiques sportives et culturelles. Et parce que la jeunesse doit pouvoir s’exprimer et être entendue, nous proposons de remettre en place des maisons de la jeunesse.
Parce que notre jeunesse est l’avenir de notre pays, parce que nos aînés sont à l’origine des conquis sociaux que le gouvernement remet aujourd’hui en cause, vous pouvez compter sur nous pour être présents, avec vous dans les manifestations à l’appel des organisations syndicales. ◊
Servane Francart
Secrétaire de la section de Châlons-en-Ch.