Malgré les étalements acceptés par Nov'Habitat, il reste quelques familles dont le reste à vivre ne permet pas de solder ces surcharges locatives hors normes. Il en reste peu - trop encore - mais cela les exposent au risque potentiel d’expulsion.
J’ai proposé en conseil une ligne de crédit exceptionnelle au CCAS pour sortir de l’impasse les familles dans l’incapacité financière de régler ces dépenses. Je n’ai malheureusement reçu le soutien d’aucun autre élu. AUCUN. Cela supprimerait pourtant ce danger et éviterait en plus au CCAS des solutions à terme plus coûteuses.
Le maire, lui, nageant dans son monde sans soucis d’argent, a répondu dédaigneusement une nouvelle fois : « N’habituons pas les pauvres à l’assistance, comme moi, quand ils dépensent, ils doivent payer ! ».
Selon lui, les 200 milliards d’aides publiques aux entreprises sans contrepartie (soit l’équivalent de 45% des 445 milliards de dépenses annuelles de l’Etat) doivent sûrement rester réservées aux riches. Eux ont le droit à ce qui est pour eux « une drogue dure ». La droite et les centres appellent ça la politique de l’offre.
Il serait plus efficace d’augmenter les revenus des ménages, ce que nous appelons la politique de la demande. C’est comme ça que nous pourrions éviter les fins de mois qui commencent le 10. Un choix de société en fait.
Dominique Vatel,
Votre élu communiste