Coup de tonnerre dans le monde universitaire ! Le budget du gouvernement Barnier coupait abondamment dans les dépenses des services publics. Celui de Bayrou est dans la même lignée ! L'éducation est particulièrement touchée : alors que 4 000 postes d'enseignants vont être supprimés quand les écoles manquent déjà cruellement de professeurs, les universités se retrouvent également dans le rouge.

L'État prévoit en effet de réduire drastiquement le budget qu'il alloue aux facultés et aux universités. L'université de Reims Champagne Ardennes, à Croix-Rouge se retrouve ainsi avec un trou de six millions d'euros dans son budget. Le président de l'université a déjà annoncé une baisse des moyens dans les laboratoires de recherche, le non-remplacement de chercheurs et d'enseignants quittant l'établissement, et la possible fermeture des formations comptant le moins d'inscrits. Comme d'habitude, les économies se feront sur le dos des étudiants et du personnel enseignant !

Moins d'argent pour l'université publique : mais pour l'enseignement privé, la caisse est grande ouverte ! En 2022, l'État a ainsi donné 8,5 milliards d'euros aux établissements privés, soit 75 % de leur budget !

Notre bon maire, Arnaud Robinet, est lui resté silencieux sur la question. Lui qui cherche tant à améliorer l'attractivité de la ville ne devrait-il pas se soucier de l'avenir d'une université accueillant 34 000 étudiants ? À moins que ce silence ne vaille consentement : nous n'oublions pas que monsieur Robinet est membre du parti Horizons d'Édouard Philippe, qui soutient monsieur Barnier et sa politique budgétaire avec un zèle tout particulier.

Nul doute que les mêmes qui auront soutenus cette politique gouvernementale viendront ensuite pleurer sur la « baisse du niveau scolaire ». Ces hypocrites sont des pompiers pyromanes : ils détruisent tout puis viennent pleurer sur les ruines !