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Social et Économie

Le travail gratuit à la sauce Macron

Malgré la contestation de nombreuses associations, syndicats et des partis de gauche, la réforme du RSA est généralisée depuis le 1er janvier 2025 aux 1,8 millions de bénéficiaires. Cette aide est maintenant conditionnée entre 15 à 20 heures d’activité.

Les activités réalisées pourront être de « tout type », il est donc à craindre qu’elles se fassent principalement au sein d’entreprises et de collectivités, sans offrir de réel accès à la formation pour les allocataires.

Plutôt que d’embaucher, les collectivités ou pire encore les entreprises pourraient profiter du financement public (par l’impôt) du RSA pour disposer de main d’œuvre gratuite. Ce sera autant d’emplois repris sur le marché du travail au risque de faire accroître le nombre de chômeurs.

Le PCF dénonce cette réforme sans moyen, qui est très loin de lever les freins à la reprise d’emploi de qualité et bien rémunéré. Elle risque d'aggraver les difficultés (problèmes de gardes d’enfant, de coût du transport, etc…). C’est une attaque frontale contre le monde du travail.


Cherchez l'erreur

  • L’État verse aux entreprises environ 175 milliards d’euros d’aide sans contrepartie ni condition.
  • Le coût du RSA est de 12 milliards.
  • Les bénéficiaires ont désormais l’obligation de signer un contrat d’engagement pour des activités non rémunérées.
  • Les entreprises restent sans aucune obligation.
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