Bas salaires, prime d’évaluation en baisse depuis 2 ans, refus de verser la prime pouvoir d’achat, hausse des contrats précaires… les conditions de travail et de rémunération se dégradent. Pas étonnant dans ces conditions que la mairie ait des difficultés à recruter. A cela s’ajoute une politique de non remplacement de départs en retraite, alourdissant la charge des agents en poste. Autant de mauvais coups qui abiment le service public et font le lit de futures privatisations de services. Comme par exemple celui de la cantine centrale, détruite et remplacée par une livraison de repas industriels, de moins bonne qualité et venant de loin (avec 0.50 euros de plus par repas à la rentrée dernière). Et pour empêcher tout mécontentement, la mairie veut réduire le droit de grève : pas plus de 35 % d’agents en grève sur la majorité des services… Pas question de laisser faire. ◊